"Maman, je veux un cheval !"

Toujours la même réponse… et pourtant un beau jour, l’aventure commence !

Tout à commencé par une passion pour les chevaux (pour le moins curieuse si on considère mes origines ;-).
J’ai appris l’équitation dans un poney club à Grenade, puis plus tard à la ferme équestre d’Encrouchet en compagnie d’Emma et de Rachel. Rachel avait 2 petites juments, Kissia et Prima, et un beau jour, Lucile (la maman de Rachel) a décidé de vendre Prima à Emma. C’était l’occasion rêvée : nous nous sommes lancées à la recherche d’un cheval pour moi !
La première jument visitée était une énorme selle française alezane du nom de Hi-Fi. J’avais acheté une selle d’occasion à son propriétaire au vide-grenier de Brax en 2001 (pour 100 francs !) et il m’avait proposé de venir voir sa jument, à vendre. Cécile se souviendra sans doute de la visite. Ce n’était pas le cheval rêvé, mais évidemment je ne voulais pas laisser passer l’occasion et je la voulais. Quelque temps après, nous avons néanmoins visité Boneca, jument bai portugaise. Un changement de classe ! Basse école, grande, élancée, énergique… elle a de la classe dira plus tard Jean-Paul !
Nous avons donc acheté Boneca et elle a été placée à Bonrepos-sur-Aussonelle pendant quelques mois. Pas assez d’exercice et trop de nourriture l'ont transformé en bombe à retardement. Il fallait la faire courir 30 minutes pour la fatiguer assez pour pouvoir y monter dessus sans risquer de se faire éjecter, les fesses à peine posées sur la selle. Il fallait la poursuivre dans le champ à grand renforts de pain pendant un certain temps avant qu’elle n’accepte de se laisser attraper… et pas une seul foulée de pas en balade, que du trot ! Nous avions commis une erreur. Nous avions acheté une jument portugaise (ce qui donne déjà 2 raisons à son mauvais caractère) qui ne devait pas être montée par n’importe qui… et surtout pas par quelqu’un d’inexpérimenté qui sortait d’un club avec ses chevaux tranquilles ! Ma joie d’avoir un cheval a été bouleversée par cette jument que pourtant j’aimais tant !
Après avoir essayé de la vendre sans succès nous sommes allées voir un marchand de chevaux à Pibrac qui après l’avoir montée, nous a affirmé qu’elle ne valait pas un clou, mais qu’il pouvait nous vendre un petit hongre espagnol si on lui laissait la jument…
Nous avons finalement gardé Boneca et j’ai persévéré. Je suis finalement arrivée à la monter correctement et à la connaître assez pour la contrôler… mais seulement quand elle en avait envie !
Peu après, j'avais le bac avec mention et ma récompense a été une saillie de Boneca. Sur les conseils de Charles, notre maréchal-ferrant attitré depuis des années, nous sommes allés voir Jean-Paul qui fait du débourrage et du dressage de chevaux à Léguevin. Il avait un magnifique étalon espagnol, gris, du nom de Llavero (porte-clé en espagnol). Je me suis décidée pour ce cheval et nous avons amené Boneca chez Jean-Paul...

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